| Résumé : Profitant
de cette Septième réédition du Rififi à Paname et
de sa traduction en bas cantonais (il en est du
cantonais comme de l'armagnac, le bas est le meilleur),
les auteurs ont enrichi l'ouvrage de textes permettant
de mieux saisir la complexité du monde fanfaron.
Ces textes, même s'ils ne participent pas à la trame
générale de l'histoire, imprègnent le lecteur de
l'esprit fanfare, qui sans être un vice, une drogue
ou l'expression d'un manque n'en est pas moins la
somme, voire une manière de vivre en attendant mieux
ou sans attendre d'ailleurs. Les deux textes ci-dessous
écrits, respectivement par Marité et Baloo, relatent
des faits réels et concernent des personnages génétiquement
non-modifiés. |
« Tout a commencé au Vieux Crampon où, avec
Julia, Gwen, Felix, Craie et moi, avons rejoins la Pamplonica,
qui avait déjà entamé la soirée. Bien sûr, nous sommes
arrivés vers minuit et eux aussi ils avaient déjà l'air
bien entamés. Socrate et Mouloud etaient en grande forme
! ! ! Puis direction le Bastraing, et le Conti. Ceci
ressemble à une soirée normale en fin de compte. Mais
arrivent les moments les plus emprunts de spontanéité.
Vers 5 heures du matin, alors que tout le monde etait
parti se coucher, Felix et moi avons réussi à emmener
Socrate et Sandrine (pamplonicienne) à Versailles. On
avait simplement prévu d'aller boire un coup chez moi,
et se coucher un minimum afin d'être en forme le lendemain.
Mais finalement, sur la route, nous avons croisé le
Franco-Belge, bar plutôt sympa. Nous avons donc fait
l'ouverture avec un café kalva, pour ceux qui boivent
du café. Et un client a commencé à nous parler. Il nous
raconte qu'il n'a pas dormi de la nuit lui aussi, mais
qu'il doit travailler à 7.30, donc il préfère ne pas
se coucher plutôt que d'aller dormir une heure. C'est
un fromager. La question de l'heure fut de savoir s'il
y avait du fromage basque. (merci Sandrine !).
Apres beaucoup de questions arrive 7.30.il s'en va
travailler. Nous lui laissons le temps d'ouvrir le magasin
avant d'aller acheter du fromage et une bouteille de
vin, afin de 'petit déjeuner' à l'atelier de l'école.Moment
vraiment très sympa. Nous avons aussi créé, à ce moment
là, la fanfare à 4 qui ne joue que le samedi matin entre
8.00 et 10.00.On a voulu réveiller la présidente cab'sule,
donc nous avons appelé Géraldine et Lionel. mais ils
etaient déjà debouts, pour notre grand désarroi. Nous
sommes tout de même allés les voir, afin de boire un
thé (ou café comme vous diront d'autres !). Et une autre
grande idée nous est venue. appelons Zoe. ça c'était
une bonne idée. Nous l'avons réveillé avec joie, et
donné rendez-vous au bar du Saint Claire. où elle nous
attendait bien sagement avec un café entre les mains.
A 10.30 du matin, nous avons pensé que c'etait l'heure
du kir. Et c'est vrai, c'était le bon moment. une bonne
boisson bien rafraîchissante tôt le matin, un bonheur.
Après tout ca, Félix est parti se coucher lamentablement.
Avec Socrate et Sandrine, nous avons continué notre
route. Une douche, histoire de se sentir un peu plus
frais, puis départ pour Paris. Ils sont allés au Petit
Café, et je suis allée à l'Assignat, où nous avons fait
l'anniversaire de Gérard, qui normalement était dimanche.
Le temps de boire deux verres, et hop ! . Direction
la manche à la Samaritaine. Puis, après deux heures
de jeu, retour à l'Assignat. Les Charlots jouaient toujours
aussi bien. Puis c'était à nous. On a joué les Choux
pour Gabi, car elle adore ce morceau, et cela lui fait
plaisir à chaque fois qu'on le joue ! ! ! La moitié
de la Voiture 4 a joué aussi un minimum. environ deux
morceaux et demi. A deux trombones, et une trompette,
c'était pas si mal ! Puis des nouvelles nous ont joué
leur premier morceau : everybody needs somebody to love,
des Blues Brothers. Je crois que c'est les "Marquises
de pompe ma touffe ", ou quelque chose comme ça. A un
moment donné, l'Assignat a fermé. Donc direction le
petit café pour retrouver la Pamplonica, qui a joué
pendant un temps indéterminé. je ne me souviens plus
trop, mais c'était bien.
Finalement, couchée le dimanche matin tard. C'était
un bon week-end, il n'y a pas à dire.Le plus bizarre
était le samedi soir, au petit café, car j'avais vraiment
l'impression d'être dans le sud, comme si j'étais en
feria, car l'ambiance était la même... Quand on est
sorti du bar, ce fut le retour à la réalité... c'etait
un moment réellement hallucinant... merci à la Pamplonica
qui m'a fait voyagé dans le sud en deux morceaux !!!
Tournée de kir »
« Nous vendredi on est resté à l'Assignat,
où on a bu moult coups. Jusqu'à l'arrivée de M.Casse
Couille Notoire et sa dame. Puis on s'est fait une Pizzeria
dans le coin avec Woody Yoyo JC Baloo et toutes leurs
femmes. Après y'a eu un moment de flottement certains
voulaient aller continuer au Conti. Nous on a continué
chez moi avec JC et Vir, finir ma bouteille de jaune,
fumer un narguilé et leur faire prendre le taxi pour
le Brésil à temps.
Samedi, tête dans le cul heureusement aller écouter
toutes ces fanfares à l'Assignat a fait fondre ma GDB.
Les Charlots en forme très beaux, les Cab'sules toujours
aussi féminines, les flingueurs toujours lyonnais, les
nouvelles juste bonnes, la voiture 4 alcoolique, et
les Irkâmes on a fait un vrai cadeau à Gérard : On a
pas joué... Dimanche j'ai eu du mal à bosser. Et lundi
Pareil. Aujourd'hui ça va mieux alors Kfé Klva »
Sommaire du feuilleton
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