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Du riffifi à Paname
Episode 3 : La Chasse aux bœufs : le départ (code TA)

 
 

 

Résumé : Résumé : A ce stade du récit, un résumé n'aidera en rien à la compréhension de l'intrigue. Relisez les épisodes précédents !..

Mes biens Chers Tous.

A l'heure où je vous écris ces quelques lignes, je vous espère tous au chaud dans un bar claironnant du biniou. Pour JP et moi, les choses s'annoncent différentes car nous sommes sur le départ pour l'Afrique. Suite à un apéro conséquent qui a légèrement dû m'égarer, vous vous souvenez que j'ai promis de fournir à la CyberFanfare un troupeau de Bœufs en guise de monture pour notre victoire lors du prochain concours de Paris. Je le répète ce fut un instant d'égarement, un de ces moments où on ferait mieux de sucer son glaçon entre deux gorgées plutôt que de raconter n'importe quoi. Mais, foi de Tarinette, une promesse est une promesse, je ramènerai donc un troupeau de Bovidés pour le 7 juillet.


Vous me direz « trouver une trentaine de bêtes à cornes en France, ca doit pas bien être dur si on s'en donne la peine ». Erreur ! Lourde et fatale erreur. Le Bœuf en France, c'est plus ce que c'était. Comme je voulais des bêtes vivantes je me suis adressée directement à un petit éleveur des Alpes réputé pour la qualité de ses bêtes. Naïve que j'étais ! On croit que le bœuf ou la vache, c'est quelque chose de courant, de facilement accessible. Que non, ce sont des espèces en danger et soumises à haute protection. Profitant d'une escapade de fin de semaine dans les montagnes environnantes, j'allais rendre visite à l'éleveur sus nommé pour lui demander si, à la faveur d'un sentiment généreux, il accepterait de nous prêter l'espace d'une après-midi, une partie de son cheptel. Le brave homme s'inquiétant de ce je pouvais bien avoir à faire avec ses bestiaux, je lui narrais notre projet de chevauchée fantastique à Paname. Sur le principe, il était plutôt favorable à une excursion à la capitale. Les bœufs, il faut les changer d'air de temps en temps, cela favorise la croissance. Seulement de nos jours, ca ne se promène pas comme ca un bovidé, il faut des autorisations. Bon de transport, certificat vétérinaire et surtout LE Contrôle Sanitaire, Vache folle oblige. Imaginez un troupeau de vaches folles sur le champ de Mars mordant le touriste en goguette. Très mauvais pour l'image de la France. « Et comment qu'on obtient ce fameux contrôle sanitaire », demandais-je à mon bon éleveur. « Mais faut s'adresser aux abattoirs municipaux », me répondit-il. « C'est lors de l'autopsie que l'on connaît l'état de la bête ».


Et oui mes braves Fanfarons ! De nos jours, toute vache française est suspecte jusqu'à l'heure de la délivrance de son carnet mortuaire. Hors de question dans ces conditions de penser promener nos vaches un beau dimanche de concours fanfares. Sur le coup, je fus légèrement dépitée car la mesure s'étendait à tout le cheptel européen.


C'est JP qui a trouvé la solution. Il m'a dit « Tes vaches on va aller les chercher en terre saine, là où la farine pestiférée n'a pas encore frappé ». Quand vous lirez cette lettre, nous serons déjà au Mali. Je ne sais pas encore comment nous allons importer les animaux, ni quelles sont les procédures douanières en vigueur. JP et moi, nous aviserons sur place. Comme on dit : Ne mettons pas la charrue avant les bœufs, et chaque chose en son temps. J'ai demandé à la fanfare des Pustules de nous accompagner, ils seront parfaits en cow-boys du troisième millénaire.


Sur ces paroles pleines d'espoir je vous laisse. La promesse d'un spectacle de qualité m'aidera à regarder comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles je serai exposée.

Bon Millénaire à tous.

Tarinette en Voyage.

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